Cet ouvrage est le second de Christiana Moreau, auteure originaire de Seraing. Je trouve son écriture fine et délicate. Elle est très douce dans sa manière de raconter des choses parfois dures.

Cette lecture est une invitation à partager le chemin de Bolormaa, une jeune fille, issue d’une famille de nomades des steppes de Mongolie. Contrainte par sa famille, elle quitte cette vie de voyages et de nature sauvage. Les siens rêvent d’une vie plus stable et sécurisée « à l’occidentale ».

Avant de quitter définitivement la vie nomade, Bolormaa entreprend la confection d’un pull en cachemire. La laine utilisée pour réaliser cette pièce est issue des bêtes qu’entretenait la famille nomades et la couleur (entièrement naturelle) est obtenue selon une méthode ancestrale que sa grand-mère lui a transmis.

Ce pull déterminera en grande partie le destin de la jeune fille. Tant dans sa rencontre avec Alessandra, une italienne amoureuse du cachemire, que dans son amitié avec XiaoLi, une jeune chinoise au courage et à la sagesse salvateurs.

Les chapitres du Cachemire rouge sont ponctués de citations pleine de courage. Elles sont toujours en rapport avec l’histoire que vivent les personnages. Certaines de ces citations m’ont interpellée et m’ont aidé pour ma propre histoire.

XiaoLi, la jeune chinoise, cite aussi plusieurs phrases pleines de sagesse afin d’adoucir le voyage de son amie Bolormaa. En voici une de mes préférées:

« Lorsqu’un éléphant s’est enfoncé dans un bourbier, il n’y a que l’éléphant qui soit capable de se relever. »

Pour finir, ce livre raconte surtout la force de l’amitié, du courage et des rêves. Il n’est jamais vain de croire en ses rêves, même les plus fous. J’aime cette histoire qui raconte le cheminement de personnes attentives à l’oreille de leur cœur et qui savent percevoir ce que la vie a mis en place pour répondre à leurs rêves.

Bref, je recommande vraiment cette lecture. C’est l’ouvrage parfait pour rêver, s’évader et s’inspirer.