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Le monde que l’on porte

Le monde que l’on porte

Ou le livre tout doux qu’on aime lire en tout temps. Un roman qui parle d’enfantement comme l’illustre si bien la très belle photo de la couverture. Raconté en deux voix. Pourtant au sujet de la même histoire. Il s’agit d’un côté de Rose qui 

Si tu as envie de faire quelque chose: fais-le!

Si tu as envie de faire quelque chose: fais-le!

Et bonjour 😀 Une mini réflexion aujourd’hui avant un article un peu plus conséquent cette semaine. Depuis plusieurs années, je suis vraiment accros à la couture. J’aime tout: l’assemblage du patron lorsque celui-ci est en pdf, le décalcage des pièces sur du papier à patron, 

Bilan couture enfants #1

Bilan couture enfants #1

Et bonjour !

Voici un petit bilan couture bébé/enfant. C’est l’occasion pour moi de présenter des modèles que je ne vois pas souvent passer sur internet et de montrer les créations réalisées avec ces derniers temps 🙂 .
J’espère que cela pourra en inspirer certains et booster la créativité des autres.

La combinaison « Louison » de la petite garde robe des bébés de la droguerie

Petit livre que j’adore, « la petite garde-robe des bébés de la droguerie »: il propose beaucoup de modèle en chaîne et trame. Tous chics et classes pour des bébés et jeunes enfants stylés.
Les modèles sont généralement proposés de la taille 3 à 18 mois. Personnellement, je trouve que les patrons taillent grand. J’ai souvenir d’avoir cousus la combinaison Louison en trois mois pour un petit bébé qui l’a porté après ses 6 mois. Et ce n’était pas forcément un petit bébé 🙂 .

Soit! Les modèles sont vraiment top. J’ai jeté mon dévolu sur cette petite combinaison. Elle est disponible en deux versions. Une version que je trouve plus « petite fille » avec les volants et une vraiment mixtes, sans les volants et avec une petite poche sur le devant. Je l’ai réalisé en taille 3 mois.

J’ai choisi la seconde option pour ma version. Je l’ai réalisée dans un jersey littéralement tigré provenant du site mapetitemercerie.com
Dans mon souvenir, je l’avais acheté pour réaliser un t-shirt pour mon filleul <3. Il me restait une grosse chute et le projet à associer à cette chute était tout trouvé.

Le modèle est disponible à l’unité ici.

Ce que j’aime

La coupe chic, mais en même temps ultra confortable. Je confesse que cela vient aussi du fait que j’ai choisi un jersey donc extensible pour le réaliser. Les finitions de l’encolure et des entournures sont réalisées avec du biais. Je l’ai choisi blanc ici.
Les pressions dans le dos et à l’entrejambe pour pouvoir changer la couche de l’enfant plus facilement.
Et pour les élastiques aux pieds.
Et la dernière chose que j’aime… Le tissus héhé

Ce que je n’aime pas

Juste le fait que le patron taille un peu grand. Mais d’un côté cela pour être chouette car plus les bébés grandissent, plus ils mettent leur vêtement longtemps!

La robe Charlotte de « La petite garde robe des bébés de la droguerie »

Une petite robe issue du même livre. Une petite robe à longues manches qui a été réalisée en taille 6 mois. Toujours en jersey alors que le livre préconisait du chaîne et trame.

J’avais trouvé ce tissus à Wavre, dans une petite boutique de tissus. J’aime beaucoup la couleur de fond et les petits écureuils qui semblent voler au alentour des arcs en ciels. je trouve les dessins mignons mais pas trop enfantins.

La robe se ferme dans le dos avec une série de pressions jusqu’en bas. Je pense que la robe s’arrête au chevilles. Encore une fois la version finale du modèle me parait grande pour 6 mois.
La finition de l’encolure est faite au biais (élastique dans mon cas) et les ourlets ont été finis au point zig-zag. J’avoue que lorsque je couds des tissus extensibles pour les enfants, je fais souvent les ourlets au point zig-zag ou au point Harry Potter. Je trouve que c’est tout aussi beau et durable dans le temps.

Le modèle est disponible à l’unité ici .

Ce que j’aime

Ce que j’aime c’est que le patron est semblable à des robes version « adultes ». Des robes un peu « Baby Doll », avec la taille un peu haute et puis une jupe froncée.
J’aime aussi les longues manches, je trouve que cela lui confère un air un peu plus chic et habillé (ok je parle d’une robe en jersey avec des écureuils volants).
La finition du col au biais est top et elle est propre même avec les fermetures à pression dans le dos.

Ce que je n’aime pas

La patte de boutonnage qui court sur tout le dos. Je me demande si cela est nécessaire.

Le petit pyjama short et t-shirt

C’est une composition maison.

Le t-shirt est issu de ce patron de Puperita.

J’aime bien chiner de nouveaux patrons sur Etsy. Ici le t-shirt est un peu basique, mais vraiment bien coupé.
Il y a une fermeture sur l’épaule avec des petites pressions et la possibilité de poser une poche sur la poitrine. Le patron est disponible de la taille 0 mois à 10 ans. Je l’ai réalisé en taille 2 ans.

Le short Indie vient du site Petits D’om. La coupe est vraiment classe et semble vraiment adaptée à l’été. J’imagine des journées de vacances calmes ou à la plage pour lesquelles ce short serait parfait.
La gamme de taille est vraiment chouette puisqu’elle va du 2 ans au 16 ans. Je l’ai réalisé en taille 2 ans.

Ce que j’aime

Mon association t-shirt/short ^^. J’aime le rappel du short sur la poche du t-shirt.
La coupe du t-shirt est vraiment belle à mes yeux et le short est vraiment classe. Si j’étais encore un enfant, je serais super contente de pouvoir porter un short comme celui-là. En même temps ultra confortable et classe. En vrai, je serais preneuse d’une taille adulte du modèle!
J’aime la petite ceinture du short et les poches. J’ai fait aussi un rappel du t-shirt avec le fond de poche.
Je pensais offrir cet ensemble pour être un pyjama, mais il pourrait aussi être un tenue d’été à dépareiller ou non :).

Ce que je n’aime pas

Rien :D.

Les footed pants

De vagabond stitch gratuit sur makerist.

C’est pour moi le patron « go-to » pour un cadeau de naissance lorsqu’on a pas beaucoup de temps.
Ici, j’en ai réalisé 5 car il est aussi super lorsqu’on souhaite se débarrasser de ses chutes. Je les ai tous réalisés en taille naissance (le patron taille un peu grand aussi).

Ultra confortable et parfait mélange entre un petit pantalon et un pyjama.

Ce que j’aime

Le peu de pièces qu’il y a dans le patron et le fait qu’il n’y ai pas besoin d’ajouter des chaussettes ou quoi que ce soit pour garder son bébé au chaud.
La rapidité de réalisation du modèle.

Ce que je n’aime pas

La finition des pieds. Je n’ai pas de surjeteuse et cela se voit dans la finition aux orteils. Ils ne sont pas très droits et même un peu gondolés.
Lorsque le pantalon est porté et les petits pieds remplis, cela ne se voit pas donc pas de problème majeur, mais cela peut être frustrant lorsqu’on termine sa cousette, au moment du repassage. Le visuel n’est pas très beau.

Barboteuse Sydney

De ikatee (qui n’est plus à présenter :D).

J’ai choisi la version avec des longues manches et avec une patte de boutonnage sur le devant. Encore une fois, j’ai réalisé le modèle en jersey au lieu de chaîne et trame, mais cela n’a pas gêné le montage de la pièce.
J’ai réalisé le modèle en taille 3 mois dans un tissus acheté à Wavre comme la robe Charlotte.
Je pense avoir monté la patte boutonnage à l’envers. Au lieu d’être à l’intérieur, elle est à l’extérieur. J’ai du bidouiller pour accorder la patte de boutonnage avec la finition du col, mais le rendu est au rdv.

Ce que j’aime

Tout :). La patte de boutonnage rend le modèle classe, le tissus rend le modèle « cool ». J’aime le fait qu’il y a des longues manches refermée par un élastique qui fait appel à la fermeture des cuisses.
Les finitions sont bien pour pouvoir changer les bébés car il y a des pressions à la place de la couche.

Ce que je n’aime pas

Le fait d’avoir choisi des longues manches que un modèle un peu printaniers… Mais cela ne tenais qu’à moi :).

La turbulette personnalisée

Et le dernier, mais non des moindre, la turbulette personnalisée.

Le patron vient du site Paris-Normandie. Disponible de la taille naissance à la taille 36 mois. Personnalisable à l’infini. Ici, j’aime choisi de broder « Petit bouchon » sur le devant, mais on peut aussi évidement écrire le prénom du bébé qui pourra le porter.

J’ai choisi de réaliser la turbulette en « bicolor » et de séparer les deux couleurs par un biais plié en deux. Le dessus est réalisé en jersey blanc, il a fallu thermocoller l’arrière de la broderie pour la renforcer. Le dessous et le dos sont réalisés avec un tissus vert à petits lapins de chez Mondial Tissus. Et pour finir l’intérieur est en double gaz. La turbulette s’ouvre avec une tirette sur le côté et deux boutons sur les bretelles.

Ce que j’aime

La créativité qu’offre ce patron. Tant par les petites modifications que par les associations de tissus.

Ce que je n’aime pas

Rien 🙂

Et voici pour le petit bilan couture enfant/bébé.
En espérant que cela a donné des idées créatives ou que cela a pu plaire à d’autres personnes qu’à moi :).

À bientôt,

Marie

Mots doux #4

Mots doux #4

Les mots doux qui n’attendent que le vendredi arrivent parfois le jeudi. Ce n’est pas l’envie d’écrire qui manque, ni l’inspiration, mais plutôt la disponibilité à l’intérieur.  Aujourd’hui, elle est bien là et je suis prête à livrer ce qui m’est précieux. La neige Dans 

Mots doux du vendredi #3

Mots doux du vendredi #3

Une fois n’est pas coutume, j’ai le temps ce vendredi de partager ce qui occupe mes mains et mon esprit. L’ambiance générale actuelle me donne envie de prendre du temps pour faire des choses gratuites et douces. Pour célébrer le quotidien et les jolies choses. 

Changer l’eau des fleurs

Changer l’eau des fleurs

Jamais deux sans trois. Dans ma trilogie de bons livres, j’annonce aujourd’hui: « Changer l’eau des fleurs » de Valérie Perrin.

J’ai lu l’été dernier « Les oubliés du dimanche » du même auteur et je n’avais pas été déçue. C’est avec l’envie de retrouver son univers triste, drôle et envoûtant que j’ai ouvert il y a quelques semaines « Changer l’eau des fleurs ».

Aussitôt ouvert, aussitôt dévoré. En quelques jours et en prenant sur mes heures de sommeil, les 664 pages de ce livre ont filé sous mes yeux.

L'histoire

L’histoire est racontée à la première personne, souvent par Violette Ternet, épouse Toussaint. Elle fait tantôt appel à ses souvenirs tantôt à son quotidien. Née sous X dans un hôpital de Charleville Mézières, elle est ballottée de famille d’accueil en foyer durant toute son enfance et adolescence. Clandestinement serveuse dans un bar de nuit alors qu’elle n’est pas majeure, elle rencontre Philippe Toussaint, beau gosse, mais bon à rien.

Très vite elle emménage chez lui avec le peu d’affaires qu’elle a et elle tombe enceinte. Les parents Toussaint n’approuvant pas un enfant hors mariage, Violette et Philippe se marient et partent vivre à Malgrange-sur-Nancy où ils deviennent gardes barrières.

Dans le présent, Violette est garde cimetière dans un petit village de Bourgogne et elle n’a plus vu son mari depuis 19 ans. Elle habite à l’entrée du cimetière, elle ouvre les barrières à l’heure dite et accueil chez elle les âmes en peine ou égarée. Elle indique leur chemin aux visiteurs et elle prend soin des plantes et fleurs déposées sur les tombes. Chez elle se mêle rire et larme. Les uns sont éplorés, les autres dans la joie. Chacun se confie à se manière, elle connaît bien des secrets. Elle sait les garder.

Elle sait par cœur chaque recoin de son cimetière et consigne soigneusement les discours faits aux enterrements pour ceux qui auraient été empêchés de venir. Elle n’a plus les ongles rongés comme au temps des foyers, tout chez elle sens la rose et elle entretient un merveilleux potager dans son jardin personnel. 

Un jour, un policier de Marseille sonne chez elle a une heure très matinale. L’homme est bouleversé: suite à un passager chez le notaire après la mort de sa mère, il apprend que celle-ci veut se faire enterrer dans ce cimetière aux côtés d’un parfait inconnu. Violette s’habille en hâte et l’amène sur la tombe de l’homme, elle écoute le policier bouleversé en lui prêtant une oreille attentive.

La suite je vous laisse la lire.

Mon avis

Roman addictif garantit. L’écriture de Valérie Perrin est douce et fluide. Elle sait raconter des histoires.

Les fils ne sont jamais décousus, tout est clair et fin. Elle sait écrire des histoires entremêlées dont on ne se doute pas de la fin. Les personnages sont liés, mais pas grossièrement, les apparitions ou les citations des uns et des autres peuvent paraître anodines mais elles ont tout leur poids.

Avec ce livre, on décolle de la réalité tellement on est captivé. On veut connaître la suite, encore un peu des histoires, encore un peu des personnages à l’existence bien singulière.

J’adore le caractère de Violette. J’y ai réfléchi longtemps après avoir refermé le livre, je trouve qu’elle a un caractère presque impossible. Elle a été privée de ses parents, elle a eu un mari exécrable mais elle reste douce et accueillante avec ceux qui l’entourent. Elle reprend vie malgré les épreuves. Elle a comme une force dans l’âme qui la pousse sur le chemin. Sans pour autant être décrite comme une sainte, elle reste humaine et a des traits de caractère très beau. 

Bref, j’ai beaucoup apprécié ce livre, il m’a changé les idées et m’a passionnée. Je le recommande vivement!

Plus...

Pour compléter cette publication, je voulais partager une peinture à l’aquarelle largement inspirée de ce tuto: https://www.youtube.com/watch?v=FSAjabqGRuk&t=607s

Réalisée peu après avoir lu le livre, je trouve qu’il vont bien ensemble.

 

Très belle journée et bonne lecture,

Marie

Madame Curie

Madame Curie

Un beau livre pour donner de l’inspiration ou pour se plonger des heures durant dans une lecture passionnante. Toute le monde a déjà entendu parler de Marie Curie, la première femme a avoir obtenu le prix Nobel pour ses travaux scientifiques. Dans ce livre, nous 

Le bal des folles

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Ou la belle lecture pour s’évader: « Le bal des folles » de Victoria Mas. Je n’arrive toujours pas à me figurer que c’est son tout premier roman. L’écriture est si bien ficelée, d’une cadence parfaite dans les évènements et très très agréable à lire. Il ne 

Mots doux du vendredi #2 – Blouse Vikky

Mots doux du vendredi #2 – Blouse Vikky

Au vendredi les mots doux…

Quelques mots tendres pour finir doucement la semaine. Avec le soleil sont revenus vents et lumière. 

Rencontre vocale

Étrange expérience. Sans détail, j’ai accepté un remplacement dans une école pour donner cours à distance et accompagner jusqu’à la fin de l’année des étudiants jamais aperçus. En découle l’expérience de rencontre par la voix.

Sans images ou presque. Les webcams brièvement allumées pour évincer l’inconnu, nous avons commencé les cours seulement avec le son.

Jours après jours, j’ai associé les voix aux prénoms, aux intonations les traits de personnalité. Chaque manifestation étant voulue, elle est aussi soupesée, la confiance et la bienveillance sont de mises. Nous ne pourrions avancer sans elles.

Au fur et à mesure, les voix deviennent familière, et elles prennent forme, même si je ne peut les voir. Une belle expérience de rencontre, d’appréhension de l’autre sans filtres sociaux et parasite esthétique.

Couture

Pour changer complètement de sujet, c’est encore un patron de l’atelier AnnaRosePatterns qui a fait ma joie cette semaine. Véritable coup de cœur au premier regard. J’ai cousu une version marinière à capuche dans tissu à rayures roses de l’atelier-53

La blouse donne un air de marin, du style de ceux qui naviguent loin. La capuche fait beaucoup et la version courte permet de garder, tout de même, une silhouette un peu féminine. C’est lors d’une balade au bord de la Semois que j’ai pu la prendre en photos. Les canards invités à rester ne font que confirmer le thème de la pièce.

J’avais envie de parler de cette pièce car c’est le premier travail pour lequel j’ai fait une toile (i.e. j’ai fait une version d’essai avant d’utiliser mon beau tissu).

Comme je l’entends souvent, le temps est une denrée rare chez nous, il ne m’est jamais arrivé d’en avoir assez que pour faire des toiles de mes projets. Mais celui-ci me tenait tellement à cœur que j’y ai consenti. À raison… La confection de la toile fut un vaste échec.

J’ai été mise face à l’imperfection dont je suis capable. 

Imperfection

Ou mon pire ennemi jusqu’il y a quelque temps.

Elle est partout, dans cette version préliminaire de mon vêtement, dans le travail, dans les relations avec les autres,…

Avant, elle me gênait. Et puis, en y regardant de plus près, je me suis rendu compte qu’elle était là pour m’apprendre. Une fois acceptée, elle est précieuse pour continuer sur le chemin emprunté. La paix qui suit l’acceptation d’un échec est sans équivoque et peut servir de marche pied. 

Personne n’est jamais parfait et c’est sans doute ce qui révèle la beauté et la particularité de chacun. Nos imperfections nous rendent humains et nous confrontent à nous-même.

Rien n’est parfait et les indésirés dans nos résultats sont comme les marques de fabrique, les touches personnelles ou les empreintes laissées par ceux qui les ont modelés.

C’est le chemin qui est beau. Si tout était parfait, qu’on se le dise, on s’ennuierait.

Et puis, le seul voyage, la seule échappée possible, c’est de changer de regard.

Je suis heureuse de la deuxième version de la blouse, même si j’ai trébuché sur d’autres manipulations. J’ai pris tellement de plaisir à la coudre que tous les petits défauts qu’elle présente me réjouissent et me font méditer sur une possible prochaine confection.

Belle fin de semaine et beau week-end.

Marie

Ce texte est publié sous la licence cc-by-sa.

Qu’à cela ne tienne

Qu’à cela ne tienne

Aujourd’hui, j’étais partie pour écrire un article couture sur une blouse qui m’a donné du fil à retordre et qui au final me déçois un peu. La patte de boutonnage sur le devant qui est de travers y est pour beaucoup! Et puis, en écrivant,