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Mots doux #4

Mots doux #4

Les mots doux qui n’attendent que le vendredi arrivent parfois le jeudi. Ce n’est pas l’envie d’écrire qui manque, ni l’inspiration, mais plutôt la disponibilité à l’intérieur.  Aujourd’hui, elle est bien là et je suis prête à livrer ce qui m’est précieux. La neige Dans 

Mots doux du vendredi #3

Mots doux du vendredi #3

Une fois n’est pas coutume, j’ai le temps ce vendredi de partager ce qui occupe mes mains et mon esprit. L’ambiance générale actuelle me donne envie de prendre du temps pour faire des choses gratuites et douces. Pour célébrer le quotidien et les jolies choses. 

Changer l’eau des fleurs

Changer l’eau des fleurs

Jamais deux sans trois. Dans ma trilogie de bons livres, j’annonce aujourd’hui: « Changer l’eau des fleurs » de Valérie Perrin.

J’ai lu l’été dernier « Les oubliés du dimanche » du même auteur et je n’avais pas été déçue. C’est avec l’envie de retrouver son univers triste, drôle et envoûtant que j’ai ouvert il y a quelques semaines « Changer l’eau des fleurs ».

Aussitôt ouvert, aussitôt dévoré. En quelques jours et en prenant sur mes heures de sommeil, les 664 pages de ce livre ont filé sous mes yeux.

L'histoire

L’histoire est racontée à la première personne, souvent par Violette Ternet, épouse Toussaint. Elle fait tantôt appel à ses souvenirs tantôt à son quotidien. Née sous X dans un hôpital de Charleville Mézières, elle est ballottée de famille d’accueil en foyer durant toute son enfance et adolescence. Clandestinement serveuse dans un bar de nuit alors qu’elle n’est pas majeure, elle rencontre Philippe Toussaint, beau gosse, mais bon à rien.

Très vite elle emménage chez lui avec le peu d’affaires qu’elle a et elle tombe enceinte. Les parents Toussaint n’approuvant pas un enfant hors mariage, Violette et Philippe se marient et partent vivre à Malgrange-sur-Nancy où ils deviennent gardes barrières.

Dans le présent, Violette est garde cimetière dans un petit village de Bourgogne et elle n’a plus vu son mari depuis 19 ans. Elle habite à l’entrée du cimetière, elle ouvre les barrières à l’heure dite et accueil chez elle les âmes en peine ou égarée. Elle indique leur chemin aux visiteurs et elle prend soin des plantes et fleurs déposées sur les tombes. Chez elle se mêle rire et larme. Les uns sont éplorés, les autres dans la joie. Chacun se confie à se manière, elle connaît bien des secrets. Elle sait les garder.

Elle sait par cœur chaque recoin de son cimetière et consigne soigneusement les discours faits aux enterrements pour ceux qui auraient été empêchés de venir. Elle n’a plus les ongles rongés comme au temps des foyers, tout chez elle sens la rose et elle entretient un merveilleux potager dans son jardin personnel. 

Un jour, un policier de Marseille sonne chez elle a une heure très matinale. L’homme est bouleversé: suite à un passager chez le notaire après la mort de sa mère, il apprend que celle-ci veut se faire enterrer dans ce cimetière aux côtés d’un parfait inconnu. Violette s’habille en hâte et l’amène sur la tombe de l’homme, elle écoute le policier bouleversé en lui prêtant une oreille attentive.

La suite je vous laisse la lire.

Mon avis

Roman addictif garantit. L’écriture de Valérie Perrin est douce et fluide. Elle sait raconter des histoires.

Les fils ne sont jamais décousus, tout est clair et fin. Elle sait écrire des histoires entremêlées dont on ne se doute pas de la fin. Les personnages sont liés, mais pas grossièrement, les apparitions ou les citations des uns et des autres peuvent paraître anodines mais elles ont tout leur poids.

Avec ce livre, on décolle de la réalité tellement on est captivé. On veut connaître la suite, encore un peu des histoires, encore un peu des personnages à l’existence bien singulière.

J’adore le caractère de Violette. J’y ai réfléchi longtemps après avoir refermé le livre, je trouve qu’elle a un caractère presque impossible. Elle a été privée de ses parents, elle a eu un mari exécrable mais elle reste douce et accueillante avec ceux qui l’entourent. Elle reprend vie malgré les épreuves. Elle a comme une force dans l’âme qui la pousse sur le chemin. Sans pour autant être décrite comme une sainte, elle reste humaine et a des traits de caractère très beau. 

Bref, j’ai beaucoup apprécié ce livre, il m’a changé les idées et m’a passionnée. Je le recommande vivement!

Plus...

Pour compléter cette publication, je voulais partager une peinture à l’aquarelle largement inspirée de ce tuto: https://www.youtube.com/watch?v=FSAjabqGRuk&t=607s

Réalisée peu après avoir lu le livre, je trouve qu’il vont bien ensemble.

 

Très belle journée et bonne lecture,

Marie

Madame Curie

Madame Curie

Un beau livre pour donner de l’inspiration ou pour se plonger des heures durant dans une lecture passionnante. Toute le monde a déjà entendu parler de Marie Curie, la première femme a avoir obtenu le prix Nobel pour ses travaux scientifiques. Dans ce livre, nous 

Le bal des folles

Le bal des folles

Ou la belle lecture pour s’évader: « Le bal des folles » de Victoria Mas. Je n’arrive toujours pas à me figurer que c’est son tout premier roman. L’écriture est si bien ficelée, d’une cadence parfaite dans les évènements et très très agréable à lire. Il ne 

Mots doux du vendredi #2 – Blouse Vikky

Mots doux du vendredi #2 – Blouse Vikky

Au vendredi les mots doux…

Quelques mots tendres pour finir doucement la semaine. Avec le soleil sont revenus vents et lumière. 

Rencontre vocale

Étrange expérience. Sans détail, j’ai accepté un remplacement dans une école pour donner cours à distance et accompagner jusqu’à la fin de l’année des étudiants jamais aperçus. En découle l’expérience de rencontre par la voix.

Sans images ou presque. Les webcams brièvement allumées pour évincer l’inconnu, nous avons commencé les cours seulement avec le son.

Jours après jours, j’ai associé les voix aux prénoms, aux intonations les traits de personnalité. Chaque manifestation étant voulue, elle est aussi soupesée, la confiance et la bienveillance sont de mises. Nous ne pourrions avancer sans elles.

Au fur et à mesure, les voix deviennent familière, et elles prennent forme, même si je ne peut les voir. Une belle expérience de rencontre, d’appréhension de l’autre sans filtres sociaux et parasite esthétique.

Couture

Pour changer complètement de sujet, c’est encore un patron de l’atelier AnnaRosePatterns qui a fait ma joie cette semaine. Véritable coup de cœur au premier regard. J’ai cousu une version marinière à capuche dans tissu à rayures roses de l’atelier-53

La blouse donne un air de marin, du style de ceux qui naviguent loin. La capuche fait beaucoup et la version courte permet de garder, tout de même, une silhouette un peu féminine. C’est lors d’une balade au bord de la Semois que j’ai pu la prendre en photos. Les canards invités à rester ne font que confirmer le thème de la pièce.

J’avais envie de parler de cette pièce car c’est le premier travail pour lequel j’ai fait une toile (i.e. j’ai fait une version d’essai avant d’utiliser mon beau tissu).

Comme je l’entends souvent, le temps est une denrée rare chez nous, il ne m’est jamais arrivé d’en avoir assez que pour faire des toiles de mes projets. Mais celui-ci me tenait tellement à cœur que j’y ai consenti. À raison… La confection de la toile fut un vaste échec.

J’ai été mise face à l’imperfection dont je suis capable. 

Imperfection

Ou mon pire ennemi jusqu’il y a quelque temps.

Elle est partout, dans cette version préliminaire de mon vêtement, dans le travail, dans les relations avec les autres,…

Avant, elle me gênait. Et puis, en y regardant de plus près, je me suis rendu compte qu’elle était là pour m’apprendre. Une fois acceptée, elle est précieuse pour continuer sur le chemin emprunté. La paix qui suit l’acceptation d’un échec est sans équivoque et peut servir de marche pied. 

Personne n’est jamais parfait et c’est sans doute ce qui révèle la beauté et la particularité de chacun. Nos imperfections nous rendent humains et nous confrontent à nous-même.

Rien n’est parfait et les indésirés dans nos résultats sont comme les marques de fabrique, les touches personnelles ou les empreintes laissées par ceux qui les ont modelés.

C’est le chemin qui est beau. Si tout était parfait, qu’on se le dise, on s’ennuierait.

Et puis, le seul voyage, la seule échappée possible, c’est de changer de regard.

Je suis heureuse de la deuxième version de la blouse, même si j’ai trébuché sur d’autres manipulations. J’ai pris tellement de plaisir à la coudre que tous les petits défauts qu’elle présente me réjouissent et me font méditer sur une possible prochaine confection.

Belle fin de semaine et beau week-end.

Marie

Ce texte est publié sous la licence cc-by-sa.

Qu’à cela ne tienne

Qu’à cela ne tienne

Aujourd’hui, j’étais partie pour écrire un article couture sur une blouse qui m’a donné du fil à retordre et qui au final me déçois un peu. La patte de boutonnage sur le devant qui est de travers y est pour beaucoup! Et puis, en écrivant, 

Mots doux du vendredi #1

Mots doux du vendredi #1

Au vendredi les mots doux et les jolies choses. Pour entrer dans le repos du week-end doucement et trouver l’inspiration. Voici quelques pensées et réflexions qui m’habitent aujourd’hui. Bonne lecture! La pluie Le ciel gris qui nous accompagne depuis quelques jours me rend étrangement joyeuse. 

Catégorie « Déboires de bobine »

Catégorie « Déboires de bobine »

Hier, lors d’une petite réflexion sur la gratuité des contenus sur le web, je me suis rendu compte que j’avais appris à coudre grâce à internet. Et même plus: que j’avais appris à coudre gratuitement sur internet.

Attention, ne vous méprenez pas sur le terme « coudre ». Je ne suis pas une professionnelle, mais j’arrive, après 5 ans d’acharnement, à coudre des vêtements que je peux porter. Parfois même, avouons-le, que je suis fière de porter. Il arrive aussi parfois que je parvienne à modifier les patrons pour qu’ils soient exactement comme je le souhaite. 

Mais là n’est pas le sujet même si je pense écrire un article sur la gratuité des contenus sur le web.

Le sujet du jour est la masse d’échecs que j’ai essuyé et que j’essuie encore lorsque je me lance dans un projet couture. 

J’ai tout simplement envie d’être honnête, car je ne veux pas faire de ce blog un étalage de mes cousettes et tricots tous plus parfaits les uns que les autres. Je ne souhaite pas qu’un visiteur passant par ici pense que j’ai des doigts de fée, car ce n’est pas le cas. Par contre, si il pouvait trouver une dose de réconfort et d’aide lors de son passage dans la rubrique « Déboires de bobine », alors je serai contente :). J’ai le souhait de partager aussi mes ratés et déceptions car je pense que cela fait partie intégrante de tout apprentissage. Et je les présenterai, eh bien, dans la catégorie « Déboire de bobine ». Faire et défaire c’est encore travailler comme dirait ma mère ou C’est en cousant qu’on devient tailleur. Comme lorsque j’aide quelqu’un qui commence à coudre, je lui dis toujours, que dans ma courte vie de couturière, j’ai passé plus de temps à découdre qu’à coudre… Trêve de blabla, je lance la catégorie avec la salopette Hedwige de Make My Lemonade.

La marque

En parlant de gratuité de contenu, c’est entre autres grâce au blog de Lisa Gachet et à tout le contenu gratuit qu’elle y postait que j’ai pu commencer à apprendre à coudre . Si je me souviens bien, ses tout premiers patrons étaient gratuitement disponibles sur son blog.

Novice en couture à ce moment-là, je n’aurais pas su me prononcer sur la qualité des patrons. Maintenant que j’utilise les patrons d’autres ateliers, j’aurais un avis plus critique. Les tableaux des tailles qui ne reflètent pas souvent la réalité ou les finitions qui sont parfois douteuses seraient mis en avant, mais là non plus n’est pas le sujet de cet article.

Je suis abonnée au groupe facebook de partage des créations DIY Make My Lemonade depuis quelque temps et je vois passer beaucoup de salopettes Hedwige que je trouve rigolotes, que ont l’air super confortables et vraiment simples et rapides à coudre. Dès que l’occasion s’est présentée j’ai acheté le métrage de tissu qu’il fallait et je me suis lancée dans la confection de la dite salopette.

Le modèle

Je l’ai réalisée en jean foncé avec un tout petit peu élasthanne. La doublure à l’intérieur est en viscose bleue avec des petites fleurs blanches. 

Pourquoi un déboire?

Les promesses de simplicité et de rapidité sont tenues, c’est certain. Par contre, je n’ai pas bien compris la tête de mon mec lorsque je suis arrivée près de lui vêtue de ma salopette, j’étais si fière d’avoir réalisé la pièce tant convoitée qui allait si bien aux autres.

Hé bien après réflexion et prise de recul, c’est tout simplement parce que je tenais plus de Mario bross ou de Bozo le clown qu’à la fille mise en valeur par son habit à laquelle je pensais ressembler. Il se demandait justement ce qu’il fallait dire étant donné la tête que je faisais et le vêtement que je portais.

Ok, je ne mesure pas 1,75m et je ne fais pas un 85D de poitrine, peut être que ma morphologie nécessite quelque sélection dans les vêtements à porter. Mais je ne pensais pas être déçue à ce point là.

Les jambes 7/8 me donnent l’air tassée et le décolleter en cœur (trop grand en ce qui me concerne) me donne envie de lancer un avis de recherche pour retrouver ma poitrine. L’élastique dans le dos baille beaucoup et fait une sorte de trou entre le bas de la salopette et le t-shirt ou la blouse que l’on porte si on est debout.

Pour finir, le devant de la salopette n’est pas du tout flatteur.

Je trouve que c’est un raté et c’est sans doute en grande partie de ma faute. Au bout de 5 ans d’essais en couture, j’aurais aimé être capable de reconnaître un vêtement qui me mettrait en valeur et qui avait une belle découpe. Ce qui n’est vraiment pas le cas de celui-ci. Avec le recul, j’ai le sentiment de m’être laissé tourner la tête.

Par contre, j’ai lu l’article d’une femme enceinte de quelques mois qui la portait ici(troisième avis) et c’était joli, peut-être que c’est là le secret pour porter cette salopette :). 

Quoi qu’il en soit cet article est le reflet de ce que je pense et n’est en aucun cas universel.

Peut-être quelqu’un l’a-t-il cousu et n’est pas de mon avis? J’espère avoir pu aider quelqu’un qui se pose la question de réaliser ce projet. Et surtout réconforté celui qui parfois, comme moi, se plante de modèle et est bien déçu après quelques heures de couture.

Marie

Ps: J’ai déjà une idée de ce que je vais en faire pour la recycler, je viendrais en parler par ici.

Ps2: Merci à Vincent qui, même si il pense que je ressemble à Bob le bricoleur, a fait de jolies photos.

Ce texte est publié sous la licence cc-by-sa.

Muffins cœur myrtilles

Muffins cœur myrtilles

Bonjour! Aujourd’hui, un post spécial réconfort: recette de muffins aux pépites de chocolat et cœur à la myrtille (= Grand Amour). Simples à réaliser et sans sucre ajouté. Ces petits gâteaux font sans doute partie de mes préférés et je suis très contente de pouvoir